Passé et présent, égalité et différences
Dieu n'a point créé Eve pour révéler ensuite des lois qui soient préjudiciables à sa descendance femelle. Gustave le Bon dit bien que c'est aux musulmans "que les habitants de l'Europe empruntèrent, avec les lois de la chevalerie, le respect galant des femmes qu'imposaient ces lois… L'Islam a relevé la condition de la femme et nous pouvons ajouter que c'est ici la première religion qui l'ait relevée…". Ce verset est suffisamment explicite : "… Les femmes ont des droits équivalent à leurs obligations conformément à la bienséance…" (S. 2, 228).
Le livre de Dieu reconnaît donc à la femme des droits inconditionnels dans le domaine public et familial.
Ces droits sont aussi anciens que l'Islam lui-même. Ils ne sont pas le résultat d'une lutte des femmes pour leur émancipation mais des dons de Dieu. Ils n'ont pas aussi subi, quant à leur principe de base, des transformations imposées par l'évolution du temps. La religion de Dieu a honoré la femme et l'a anoblie au même titre que l'homme. Elle a par exemple, sur le plan économique, la capacité d'acquérir des biens, de les gérer et de les léguer à qui bon lui semble de signer des contrats commerciaux et de contracter des dettes, si elle le juge utile.
Il en résulte que la perfection et l'imperfection dépendent plutôt du comportement individuel et collectif de l'être humain "Celui qui donne et craint (Allah), déclare véridique al-housnâ (la plus belle récompense), Nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur. Quand à celui qui est avare, se dispense (de l'adoration d'Allah) et traite de mensonge al-housnâ (la plus belle récompense), Nous lui faciliterons la voie à la plus grande difficulté." (S. 92, 5 à 10).